La première noire ministre en Italie accueillit par des insultes racistes des parlementaires

« Singe congolaise, négresse anti-italienne, Zulu,gouvernante puante, vilaine petite noire et même ministre du bonga-bonga, » .

C’est en ces termes inadmissibles que des parlementaires italiens ont accueillis la nouvelle ministre de l’intégration d’origine congolaise Cecile Kyenge Kashetu restée stupéfaite face à autant de manifestation de haine.
On se doutait que ça ne serait pas facile connaissant le racisme et la xénophobie qui règne en Italie,mais là venant de parlementaires supposés incarner les valeurs que le pays prétend défendre c’est tout simplement terrifiants.Depuis la nomination de celle qui est la première ministre noire en Italie les réactions d’italiens en colères fusent.

Sur le profil Facebook du Mouvement des travailleurs national-socialiste(clone du parti d’Hitler) a été publié un communiqué qui sonnait comme un avertissement.

« L’Europe est blanche »,la congolaise offense l’Italie, il est dit que maintenant notre pays est une société métisse et nous devons en prendre note.

Un commentaire d’un certains MCM disait :« Nous devons prendre acte de la déclaration de guerre faite à l’encontre de notre identité et ne pas abandonner »

On sait tous que ce genre de propos sont entendu dans les milieux défavorisés et précarisés premières victimes de la crise financières mais pas uniquement comme on peut le voir.
Certains n’ont pas hésité a dire que si elle avait été nommée à ce poste c’est parce qu’elle aurait couché pour en arriver là d’où le surnom de « ministre du bonga-bonga ».

Le président de la Chambre a réagit en disant qu’il ne fallait pas confondre liberté d’expression et incitation à la haine.
Fort heureusement,Cecile Kyenge a reçu de nombreux messages de soutien de plusieurs personnalités politique et de la presse.

Enrico Letta le nouveau chef du gouvernement italien est en tournée européenne et à Bruxelles ce soir mais bizarrement cet incident a été passé sous silence dans les JT de ce soir
Peut-être demain…

Source: Repubblica

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