La DG de la société de presse camerounaise interpelée pour vole d’un bouquet de fleurs et des raisins

Le Directeur général de la Société de presse et d’édition du Cameroun (Sopecam), a eu la mauvaise surprise d’être tirée à l’écart par les hommes de la direction de la Sécurité présidentielle (Dsp). C’était le 20 mai 2010 à la soirée offerte par le président de la République et madame, à ses hôtes des Cinquantenaires au palais de l’Unité.

Les agents de la Dsp voulaient que Mme le Directeur général donne des explications sur des objets qu’elle avait soutirés et introduits dans son sac à main. En effet, les caméras de surveillance avaient filmé une scène étonnante qui montrait Mme Nnana s’emparant d’un bouquet de fleurs naturelles et des raisins. Magic Fm, dans Electorat du 22 Mai, une émission de débat diffusée tous les samedis, s’est appesantie sur ce fait divers qui n’honore pas la presse. Des témoins ayant participé à la scène, confirment l’information : « J’ai vu deux personnes en costume sombre s’approcher de la dame. Au départ je n’ai rien trouvé d’anormal parce que dans ce genre de cérémonie, il y a évidemment de nombreux apartés entre personnalités. Mais mon attention e été attirée quand les deux hommes ont insisté pour qu’elle ouvre son sac à main.

L’éditorialiste du quotidien gouvernemental était obligée d’obtempérer. » La Météo, dans le but de recouper l’information, a contacté Mme Marie Claire Nnana par téléphone. Sa réponse a été sans appel : « Je ne parle pas à la racaille, à la presse-poubelle. Ecrivez ce que vous voulez. » Mais le « geste-poubelle » du directeur général a été confirmé par des sources proches de la direction de la sécurité présidentielle qui ont d’ailleurs souligné que Mme Nnana n’était pas la seule à s’être compromise au Palais de l’Unité ce jour-là. D’autres personnalités, surtout des dames, se sont emparées d’objet de luxe : cuillères et tire-bouchons en or, de la vaisselle, etc.

Des interrogations fusent. La réaction pour le moins curieuse de notre consœur face à notre reporter, ne traduit-elle pas un complexe de culpabilité ? La vérité blesse, dit-on. Si elle n’avait rien à voir avec cette affaire, pourquoi tant d’agressivité vis-à-vis d’un confrère qui n’a voulu que recouper une information à bonne source, et du reste déjà diffusée par certaines radios de la capitale ? Avec les moyens que sa fonction de directeur général suppose, est-elle à un pot de fleurs naturelles et à des raisins près ? Sauf que des esprits avisés ne se privent pas de soupçonner dame Nnana de quelques pratiques (occultes ?), seule explication plausible de son acte au palais de l’Unité.

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