Cameroun/élections présidentielles : toutes ces irrégularités abérrantes

Créé à la rescousse de l’organisation nationale des élections (onel) défaillante, Elecam confirme les suspicions des responsables de l’opposition camerounaise au sujet de son inaptitude à organiser des élections transparentes au Cameroun. Le scrutin dimanche dernier s’est avéré truffé d’irrégularités visibles dans plusieurs bureau de vote de la capitale économique du Cameroun et par extension dans l’ensemble du pays. Ceci a poussé quelques responsables de l’opposition à monter au créneau et exiger l’annulation du scrutin.

Dimanche 09 octobre, les électeurs ont convergé timidement vers les bureaux de vote. Seulement, D’après nos sources, certains bureaux de vote ont vu installer le matériel de vote vers 15h par l’armée, à l’exemple du bureau de l’école publique de Ndog-passi 3. Ce retard observé a découragé plus d’un électeur qui ont préféré retourner chez eux.

dans l’arrière pays, des candidats de l’opposition, n’ont pas retrouvé leur bulletin dans les salles de vote. Quelques candidats inscrits ont dû faire le tour des bureaux de vote sans retrouver leur nom sur les listes affichées à l’entrée de chaque bureau de vote.

On a observé sur ces listes les noms de certaines personnes décédées entre le scrutin de 2004-2011. Des individus, délibérément ou non furent en possession de plusieurs cartes d’électeurs. Quelques uns ont exprimé leur suffrage dans plusieurs bureaux de vote. Par ailleurs, certains camerounais, désireux de choisir leur candidat, n’ont pas pu le faire ; C’est ainsi qu’Albert Zongang, « candidat de la dynamique », était complètement absent des choix. Au cours de ces élections trois citoyens y ont laissé leur peau. Au centre de cette tragédie, deux gendarmes et une dame dont le RDPC ainsi que le SDF revendiquent l’appartenance à leurs partis et se font chacun passer pour des victimes.

D’après Fonkam Azu, les incidents observés ne sont pas suffisants pour provoquer l’annulation des élections ; Cependant les ténors de l’opposition manifestent leurs mécontentements et exigent la reprise des élections. D’après le code électoral camerounais, les candidats lésés ont 72 heures, soit trois jours pour introduire leurs requêtes au conseil constitutionnel. Les résultats devraient être proclamés 15 jours après le scrutin.


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