Un enseignant français assassiné au Cameroun

Assassiné à coups de couteaux dimanche soir à son domicile de Yaoundé, Éric de Putter était volontaire depuis deux ans et enseignait la science des religions et la littérature hébraïque au sein d’une université protestante.

Éric de Putter enseignait l’hébreu et la littérature hébraïque à Yaoundé.

Mort pour des motifs obscurs. Un Français de 31 ans a été assassiné dimanche soir à Yaoundé, capitale du Cameroun, tué à coups de couteaux. Selon les premiers éléments communiqués par le Service protestant de mission (Défap), un organisme lié au culte protestant, avec lequel il s’était engagé dans un projet humanitaire, Éric de Putter a été «victime d’une agression à l’arme blanche à son domicile». Le motif du meurtre, crime crapuleux ou règlement de compte, n’est pas connu pour le moment. Une enquête de police a été ouverte et «les services consulaires de l’ambassade de France à Yaoundé sont mobilisés».

Éric de Putter enseignait l'hébreu et la littérature hébraïque à Yaoundé. Source DéfapUn spécialiste de la culture hébraïque

«Dimanche, vers 20h15, il était chez lui avec son épouse et un ami lorsque quelqu’un a frappé à la porte. Il est allé ouvrir et a été poignardé par un individu qui s’est enfui en courant. Sa femme a crié et a appelé la police», raconte au Figaro Jean-Luc Blanc, coordinateur au Défap.

Missionnaire à Yaoundé depuis deux ans, Éric de Putter n’avait jamais été victime de menaces et n’avait pas de problèmes relationnels connus. Il était volontaire de solidarité internationale (VSI), un contrat prévu par la loi qui a pour objet «l’accomplissement d’une mission d’intérêt général à l’étranger dans les domaines de la coopération au développement et de l’action humanitaire».

Éric de Putter s’était engagé pour remplir une mission en tant qu’enseignant de théologie à l’Université protestante d’Afrique centrale dans la capitale camerounaise. Il y enseignait la science des religions, l’hébreu et la littérature hébraïque.

«Son contrat touchait à son terme, explique Jean-Luc Blanc. Il devait rentrer en France dans les quinze jours avec son épouse.» Sa femme, Marie-Alix Nyoth de Putter, travaille également au Défap, au service Relations internationales, depuis 2008.

Source: Le figaro

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