Joel Njengo; Camerounais, homme de main de Bart De Wever

Nègre de maison ou simple fidèle collaborateur? conscient ou non du rôle à 360° qu’il joue au près du nationaliste flamand?

Joel Njengo suscite  des interrogations légitimes au sein et en dehors de la communauté africaine de Belgique. Quand on connait les positions du leader de la NVA au sujet de l’immigration qui serait selon lui une plaie sociale et économique pour son pays. Qualifié de xénophobe et raciste par une partie de la classe politique belge, Bart De Wever  est médiatiquement rangé dans la case de l’extrême droite. Au milieu de toutes ces confusions bouillantes, se trouve un homme, un camerounais…qui est-il?

Il n’est pas passé inaperçu, dimanche soir, alors que Bart De Wever se frayait un passage dans la foule électrisée par la très nette victoire de la N-VA: un grand Black, au physique impressionnant, tentait de le protéger du trop grand enthousiasme des militants. C’est Joël…

Joël Njengo, 25 ans, l’homme qui, depuis plus d’un an, ne quitte plus Bart De Wever… Il est son chauffeur. Ce Camerounais est arrivé tout petit en Belgique, dans la région d’Anvers. Il a d’ailleurs suivi des études à l’Athénée royal de Schoten. «Je suis fier de mes origines, je me sens moitié-moitié, même si mes racines flamandes prennent tout doucement le dessus», disait récemment, dans une interview à une télé locale, celui qui ne veut plus parler aujourd’hui à la presse aurait pu être footballeur professionnel, «mais je n’avais qu’un boulot à mi-temps et ma copine est tombée enceinte». Il a donc cherché un boulot plus stable, est entré à l’armée et a suivi une formation chez les paras: 9 mois d’entraînement.

Et puis, il y a eu ce coup de fil de la commune d’Anvers. «On me proposait un boulot. Quand j’ai appris que c’était pour devenir le chauffeur de Bart De Wever, je me suis dit «ouille, ouille, ouille, ce n’est pas n’importe qui!». Je l’ai vu au second entretien et le courant est bien passé. J’ai alors senti que je voulais travailler pour cet homme-là.»

Au fil des jours, des liens se sont tissés. Et Joël est devenu un proche. Il mange parfois à la table de son patron, va conduire ses enfants aux scouts. Lorsque le bourgmestre d’Anvers plonge dans les eaux glacées de janvier pour respecter une tradition locale, il est là aussi. Vu ses capacités athlétiques, il peut l’accompagner dans son jogging… et il accepte même de se déguiser en panda lorsque Bart De Wever fait le buzz à une soirée télévisée pour se moquer d’Elio et des deux pandas de Pairi Daiza…

Source: La capitale.be

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Il n'y a pas encore de commentaire.