50 Cent lance le chantier du club le plus branché de Belgique à Laeken

Le conseil communal de 1000 Bruxelles vient d’accorder la concession après accord d’un permis d’urbanisme.

Le Fiesta Club bientôt de retour à Bruxelles. Les gérants de la célèbre enseigne bien connue des noctambules de la capitale vont pouvoir ériger un établissement flambant neuf au 20 du Quai des Usines, à Laeken (Ville de Bruxelles). Un permis d’urbanisme a été délivré en octobre dernier et ce lundi, lors du conseil communal, devrait être adoptée la concession de 40 ans (minimum) sur le terrain. Un concession reprenant une série de conditions dont le versement d’un loyer de 4000 euros mensuel. Le chantier doit débuter début 2017 pour une ouverture espérée pour le réveillon de l’an 2018.

Après Marrakech

Les obstacles tombent donc petit à petit pour le gérant Olivier Da Silva qui avait décidé voici trois ans de relancer ses affaires au Maroc. Un départ survenu après la fin du premier Fiesta Club du Quai des Usines, son déménagement temporaire au K.Nal, la fermeture du concept du Fiesta Club Louise et l’échec du Fiesta Club de Liège. Mais depuis lors, Olivier Da Silva s’est associé au rappeur américain 50Cent (« Candy shop », « In da club », « P.I.M.P »…). A deux, au travers de la société ODS Fiesta Club, ils viennent d’ouvrir, fin avril, un club branché à Marrakech, le Fiesta Beach. Objectif à terme, au-delà de cette étape marocaine: étendre la marque Fiesta. « Notre objectif est d’exporter la marque à l’international« , explique Olivier Da Silva à la RTBF. « Et cela passera par Bruxelles.« 

Après plusieurs rectifications, un projet final vient donc d’être approuvé par les services de l’Urbanisme de la Ville. Fini le chapiteau de l’ancien Fiesta Club du Quai des Usines, place à « une sorte de Carré de Bruxelles« , comme le Carré de Willebroek. En clair, un cube mais avec un plafond à 14 mètres de hauteur. « Le look, le design, les jeux de lumière, le mobilier: tout sera hyper moderne« , indique Olivier da Silva, comme le montre cette animation du projet de base, quelque peu corrigé entre-temps.

Une scène sera présente, laquelle pourra descendre du plafond, ce qui permettra de proposer des shows d’artistes en live, l’une des spécialités de l’ancien Fiesta Club. « Nous étions connus pour proposer des after-parties après le passage en Belgique de chaque vedette américaine et française hip-hop et r’n’b. Depuis que nous avons fait une pause, personne ne propose cela. Notre créneau, personne ne l’a repris. Nous allons reprendre le flambeau parce que le public sait que c’est notre savoir-faire.« 

La capacité du Fiesta Club bruxelloise sera limitée à 2 000 personnes maximum et un parking sera aménagé pour atténuer les nuisances en matière de mobilité. De même, le gérant promet des adaptations techniques importantes pour assurer une isolation acoustiques maximale. Dans le quartier, notamment sur l’autre rive du canal, de nombreux habitants se plaignaient des nuisances.

Un contexte post-attentats

Le montant de l’investissement n’est pas connu à ce stade. Mais pour Olivia Da Silva, il en vaut la peine malgré le contexte de sinistrose économique à Bruxelles. « Dans le secteur de la nuit, les choses ne vont pas bien. Les concurrents sont en chute. Le Mirano, le Carré, Louise: ils se meurent. Mais crise économique ou pas, le noctambule viendra à partir du moment où il y a un concept derrière.« 

Le groupe Fiesta Club espère aussi surfer sur la vague des investissements autour du port de Bruxelles. Fin octobre doit notamment ouvrir le nouveau centre commercial Dockx au pont Van Praet. « Tous ces investisseurs sont là pour relancer l’économie à Bruxelles et l’emploi », soutient Olivier da Silva.

Quant à 50Cent, il y a de fortes chances pour qu’il soit présent lors de l’inauguration du club bruxellois.

Source: RTBF INFO

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