L’artiste Rolook s’expose à Bruxelles du 9 au 12 février

0
1631

Une figure emblématique de l’art contemporain africain

Fruit de l’Institut des Beaux-Arts et de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, Romario Lukau, alias Rolook, est né en 1994 en République démocratique du Congo (RDC). Il est la figure emblématique et le co-fondateur du collectif «Tokeyi» (« avançons » en lingala-, un collectif de jeunes artistes kinois en faveur du développement de l’art au sein de la société congolaise.

La technique artistique de Rolook s’inspire du body art et de la pratique de l’écriture sur le corps propre à l’Afrique traditionnelle. En composant et en représentant des thématiques qui renvoient directement à des pratiques ancestrales, l’artiste attire l’attention sur la nécessité de connaître sa propre histoire pour pouvoir la partager avec d’autres et exister à l’échelle mondiale. A l’ère de la mondialisation et des réseaux sociaux, cette prise de conscience de son ancrage dans une histoire et une culture permet à l’artiste d’avancer et de faire entendre sa voix.

La scarification comme outil d’engagement

Chez Rolook, la scarification corporelle incarne une « scarification globale », décrivant des sujets en tant que citoyens du monde, influencés par les soubresauts du monde. A sa façon, il s’efforce d’exprimer sa vérité, d’éveiller les consciences. Artiste particulièrement engagé, il participe à la diffusion des artistes contemporains congolais. Empruntant à l’art de la performance tel qu’il se pratique à Kinshasa, l’artiste Romario Lukau acquiert souvent le statut d’œuvre d’art en se mettant en scène dans ses toiles. Ainsi, Rolook, le peintre performeur communique-t-il dans un style direct son message, à savoir, la nécessité de renouer le fil rompu du passé africain avec son futur.

INFOS PRATIQUES

Évènements à venir

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.