« Miss Africa/USA » 2008 – Le Cameroun invité

Le Mincult a reçu vendredi Kate Njeuma, promotrice de l’événement prévu le 1er novembre à Atlanta.

Ce sera la 4e édition de ce rendez-vous annuel. Selon sa promotrice, la Camerounaise Kate Njeuma, l’événement a pour principal objectif « de vendre la culture africaine aux Etats-Unis d’Amérique ». Et comme il faut de temps en temps joindre l’utile à l’agréable, la plateforme de l’affaire est le concours annuel Miss Africa/USA. La grâce et la beauté mises au service d’oeuvres caritatives, en quelque sorte. Selon Kate Njeuma, présidente de l’Ong African Women’s Development Foundation (AWDF), sous l’égide de laquelle le concours est organisé depuis 2005, les lauréates s’investissent ensuite dans des actions de charité. « La Nigériane couronnée en 2007, Mfonobong Essiet, part le mois prochain pour son pays, où elle va distribuer 25 000 livres et du matériel médical », explique la promotrice. Elle précise que les lauréates deviennent également des ambassadeurs de volonté pour l’Afrique : « Les Miss participent aux grands rendez-vous et éduquent les gens sur l’Afrique. »

Voilà le produit que le ministre de la Culture, Ama Tutu Muna, est « personnellement invitée » à découvrir. « Nous l’avons invitée parce que nous pensons qu’elle s’implique réellement dans la promotion de la culture camerounaise. Nous souhaitons qu’elle vienne et permette à la culture du Cameroun d’être présente à cet événement », a confié Kate Njeuma à CT. Selon toute vraisemblance, ses attentes ne devraient pas être trop déçues.

Pour reparler du concours, la promotrice déclare qu’il est ouvert aux étudiantes africaines vivant aux Etats-Unis. Il serait plutôt couru, d’après Kate Njeuma : « Nous pouvons recevoir 200 à 300 candidatures par édition. Puis le jury statue et commence la sélection ». Le principe, poursuit-elle, est qu’il y ait une seule candidate par pays. « Concernant la compétition de cette année, nous enregistrons déjà 16 candidatures camerounaises. Mais une seule [peut-être] retenue » pour l’heure de vérité. En dehors de la Nigériane susmentionnée, les deux autres reines de ce concours (éditions 2005 et 2006) sont venues du Liberia et du Liberia.

 

CAMEROON TRIBUNE

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Il n'y a pas encore de commentaire.