Donald Djousse veut ressembler à Eto’o
Donald Djousse aujourd’hui en première division polonaise souhaite avoir un parcours aussi rayonnant que celui de son modèle Samuel Eto’o s’est confié à notre rédaction. Sa vie, ses rêves, ses difficultés…dans cet entretien. Après un passage éclair en première division camerounaise il y a quelques années où il a évolué avec Mount Cameroon de Buéa,
Parlez-nous brièvement de vous. Qui est Donald Djousse ?
Je suis un footballeur camerounais âgé de 23 ans. J’évolue depuis la saison dernière (2011 – 2012) au Pogon Szczecin, une équipe de première division polonaise où j’ai signé pour trois ans. Je suis parti du Cameroun à 16 ans, ayant connu trois mois de première division avec Mont-Cameroon de Buea. C’est par l’entremise d’AMADOU TIGANA, un manager que j’ai eu mon premier contrat en Europe. Il m’a permis de signer un contrat de quatre ans au Dinamo Tbilisi en Géorgie. En quatre ans, j’ai joué plusieurs matchs internationaux avec ce club, avec au passage quelques matchs de préliminaires de la champions league et de l’uefa. Même comme je compte livrer des rencontres d’un niveau plus haut, je suis heureux du modeste parcours effectué jusqu’ici.
Vous avez passé trois mois en première division au Cameroun. Parlez-nous de cette expérience ?
En trois mois on ne peut pas réellement parler évaluer le niveau d’un championnat. Néanmoins, je garde de très beaux souvenirx de cette période. Puisse que je n’ai connu aucune difficulté. J’ai rencontré un coach excellent au nom de Mr Etienne Sockeng qui ma fait confiance pendant les 3 mois que j’ai passé à Mount Cameroon.
Pour vos débuts à l’étranger, vous vous êtes dirigé du côté de la Géorgie. Parlez-nous de votre adaptation dans ce championnat.
Vous savez, comme les premiers jours d’un enfant sont difficiles à la maternelle, il n’est pas souvent aisé pour un être humain de s’adapter. Vous partez du Cameroun à 16 ans, abandonnant famille, amis, pour vous retrouver dans un monde inconnu. En plus le climat géorgien est complètement différent de celui du Cameroun. Il fallait braver tout ça ! Dieu merci, j’ai réussi à m’imposer. Je me suis frayé une place de titulaire à la pointe de l’attaque du Dinamo Tbilisi. Avec ma modeste contribution, nous avons remporté le championnat en 2007 et la coupe de Georgie en 2008-2009 et la super coupe en 2009-2010.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
Hormis les difficultés liées au climat et la solitude, il fallait apprendre une langue étrangère. Je me suis inscrit aux cours de langue, ce qui m’a permis de m’intégrer véritablement dans le groupe. Au fil des jours, j’ai réussi à parler le géorgien.
S’il vous était donné de recommencer aujourd’hui, choisiriez vous encore cette destination ?
Oui, si je devais refaire le choix, je n’hésiterais pas à me lancer du côté de la Géorgie. Leur championnat géorgien m’a permis d’apprendre énormément. J’ai pu jouer les préliminaires de la ligue des champions. J’ai découvert des mentalités nouvelles, un nouveau style de jeu. Bref, si aujourd’hui je suis à même de m’adapter dans n’importe quelle équipe au monde, c’est parce qu’on m’a donné du temps de jeu dans mon équipe. Ceci m’a permis de gagner en confiance et en expérience.
Aujourd’hui vous évoluez au Pogoń Szczecin en Pologne. Comment les choses se déroulent pour vous dans cette équipe?
Le club me fait confiance. Les choses jusqu’ici se passent bien pour moi. La saison dernière j’ai contracté quelques blessures qui m’ont éloignées du stade. Je continue de travailler afin de faire une très bonne saison. J’espère pouvoir marquer beaucoup de buts, afin de permettre à mon équipe de jouer les premiers rôles dans le championnat polonais.
Décrivez-nous votre quotidien ?
Mes journées sont presque les mêmes. Je m’entraine chaque matin. Après les entrainements, Je rentre à la maison et j’y reste. Nous jouons les matchs de championnat le weekend (vendredi, samedi et dimanche).
Après plusieurs sélections dans les catégories inférieures du Cameroun, plus rien. A quoi est dû ceci?
Je suis mal placé pour vous répondre. Vous feriez mieux de poser la question aux différents sélectionneurs. En 2009, j’ai joué la coupe du monde junior en Egypte. Après cela, j’ai été convoqué avec l’équipe nationale espoir pour les jeux olympiques. Les dirigeants de mon club ont refusé de me libérer.
Quelle est votre équipe de rêve ?
(Rire) Je n’ai pas vraiment d’équipe de rêve. Cependant, je continue de travailler dure pour jouer au plus haut niveau.
Quel est votre modèle dans le football ?
Samuel Eto’o !
Et dans la vie quotidienne ?
Mes grands-frères.
Pour finir un mot aux jeunes camerounais qui aimerait évoluer en Pologne comme vous…
Pour venir jouer en Pologne, il n’y a pas de miracle. Il suffit juste de travailler et laisser le reste entre les mains du seigneur.
Entretien Mené par Kenyone Obame