Pas un regard en arrière; un chef d’œuvre qui honore le théâtre afropéen
Sur les planches du Senghor, un drame afropéen traité avec humour et élégance.
C’est de Londres que tout a germé dans l’esprit de Christine Rugurika qui, observant sa vie, son entourage, décide d’écrire cette histoire afropéenne qu’elle adapte en pièce de théâtre. Écriture, mise en scène, casting, Christine se charge de tout. Le résultat, un magnifique spectacle coloré de drame et d’humour mené par une dizaine d’acteurs amateurs et professionnels d’origines multiples.
Il s’agit d’une de ces histoires dramatiques mais banalisées, tant récurrentes au sein des familles africaines d’Europe. Une jeune femme africaine qui se marie pour de mauvaises raisons. Elle épouse un homme riche pour se mettre à l’abri du besoin matériel dans un monde occidental devenu extrêmement difficile pour les personnes immigrées. Le mari va malheureusement mal la traiter, elle va subir ses infidélités et de nombreux coups psychologiques. Sa meilleure amie va tenter de la sortir de cette situation et c’est à partir de ce moment que tout va se jouer. Va t-elle avancer? réussir à quitter son mari? La jeune fille veut se reconstruire, refaire son éducation. Elle se confronte aux positions de sa famille, aux exigences de sa culture africaine.
A travers cette pièce, On découvre comment les jeunes africains de la diaspora vivent la dualité entre la culture de leurs parents et leurs réalités européennes. Un drame traité avec légèreté et humour par des acteurs charmants, talentueux et d’origines multiples.
La pièce tourne depuis 2014 en Belgique et annonce ses 2 dernières représentations le 16 avril au centre culturel Senghor. Une initiative afro-Belge à ne pas manquer.
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