Canada: Vivi Flame of Hope pour une alphabétisation du Cameroun et de l’Afrique
Une jeune étudiante camerounaise impulse un projet humanitaire
L’organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) présente le droit de chaque individu a l’éducation comme, fondement du développement humain, social et économique de l’Homme. Violette Kouatchou, promotrice de l’Organisation non gouvernementale Vivi Flame of Hope s’approprie cette idéologie de l’Unesco. Elle veut réduire le taux d’analphabète au Cameroun et en Afrique. Pour ce faire, l’étudiante de l’université du Québec, campus de trois rivières a monté une organisation non gouvernementale baptisée : « Vivi Flame of Hope »
Deux écoles pilotes!
Depuis le 23 janvier 2013, cette jeune étudiante âgée de 20 ans s’attelle comme elle peut à venir en aide aux élèves de quelques établissements scolaires de la ville de Bangangte (Cameroun). Les apprenants de l’école publique groupe II de Bangangte et ceux du lycée classique sont les premiers bénéficiaires des largesses des « Flammes de l’espoir.» L’initiative a pour vocation de s’étendre progressivement dans tout le Cameroun et en Afrique. Affirme la jeune promotrice.
Tout part d’un projet scolaire
Vivi Flame of Hope prend naissance d’un projet de fin d’étude collégiale de Violette Kouatchou Djiokap à l’école secondaire Jean XXIII. Au cours d’une descente dans son cameroun natal dans le cadre de ses travaux, elle redécouvre les conditions précaires dans lesquelles évoluent les apprenants. Prise de compassion, la jeune montréalaise empathie et décide d’agir. « Il faut que ça change. » Martelât-elle. C’est ainsi qu’après avoir rendu sa copie, elle crée dans la foulée : « Vivi Flame of Hope. » Les principales missions de cette organisations consistent à octroyer les fournitures scolaires au élèves, leur procurer des répétiteurs, qui les aident à réviser leurs leçons. Comme le dit l’adage « ventre affamée, cœur sans joie », Vivi procure également des aliments aux élus. Etudiante de son état, en dépit de sa bonne volonté l’originaire de Bangou n’a pas les moyens d’assouvir ses désirs. Ceci ne la retient pas pour autant. Passionnée et téméraire, la jeune dame pleine d’idées et de créativité construit autour d’elle un environnement propice. Férue de danse, elle organise des spectacles à Montréal. Les fonds récoltés pendant ces soirées servent ensuite au financement de son œuvre. Elle bénéficie également de l’appui de ses proches.
Ils croient aux projets…
Vivi n’est pas esseulée dans son projet. La jeune demoiselle dit bénéficier du soutien inconditionnel du colonel Yamba et son épouse, de Roger Kuidja, Mr Kouatchou, son papa et de nombreux amis et connaissances. Cependant, elle tend la main à madame Célestine Courtes Ketcha, maire de Bangangte.
La troisième édition de Vivi Africa Boom va se tenir, vendredi 13 mai courant au centre documentaire de l’est Pierrefonds à Montréal. Les billets sont en vente.
Par James KAPNANG