Le recteur d’une université camerounaise condamné pour mauvaise gestion

 

Le Conseil de discipline budgétaire et financier (CDBF) du Contrôle supérieur de l’Etat (CONSUPE) du Cameroun a, lundi, condamné à 60 et 30 millions FCFA, respectivement le directeur de l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP) et le recteur de l’université d’Etat de Yaoundé II, Jean-Jacques Ndoudoumou et Jean Tabi Manga.

Ils devront aussi, chacun, payer 2 millions FCFA d’intérêts au Trésor public.

Le premier a été convaincu de paiement de primes et d’avantages spéciaux aux fonctionnaires et personnels sans justificatifs, non respect de résolution du conseil d’administration, recrutement de personnels en violations de procédures.

M. Ndoudoumou a également nommé des responsables de l’ARMP en violation des procédures, et recruté un consultant personnel payé par l’entreprise publique dont il a la charge.

Le deuxième, quant à lui, est accusé de multiples violations liées à la passation des marchés publics et au paiement de prestations.

Le CDBF du COSUPE est l’un des bras armés du gouvernement camerounais dans la lutte contre la mauvaise gestion du bien et des deniers publics.

Dépendant directement de la présidence de la République à laquelle elle adresse ses rapports, elle a, ces derniers mois, épinglé et condamné à de lourdes sanctions pécuniaires une demi-douzaine de hauts responsables.

Fin février dernier, il a publié une liste de 83 fonctionnaires et agents de l’Etat, venant des 10 régions que compte le pays et appelés à s’expliquer sur leur gestion entre 2002 et 2007.
source: APA


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