Les Africains à l’heure de la séduction
Aux quatre coins du monde, quand le désir sonne à la porte, hommes et femmes élaborent une multitude de tactiques d’approche et d’évitement. Africains et Africaines, du continent comme de la diaspora, ont leurs spécialités en la matière. Une activité qui plaît, inspire, stimule, dérange et agace aussi quelquefois, mais sans laquelle la vie aurait tellement moins de charme !
« Psssit ! Chérie, on ne s’est pas déjà vus quelque part ? » La bouche en cœur, le regard de braise, les narines triomphantes, les dragueurs sont de sortie. Sur les trottoirs des rues commerçantes, dans les boîtes de nuit, les bars branchés, sans compter les chats et les forums des sites internet, le vrai séducteur, le Casanova de compétition, le tombeur d’élite est opérationnel 365 jours sur 365, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Cependant, les vacances restent le temps privilégié où s’opèrent les rapprochements les plus intimes. Alors durant les mois de juillet et d’août, Afrik.com vous propose un tour d’Afrique de la séduction.
D’un pays à l’autre, les techniques varient mais le but demeure le même : conquérir celui ou celle que l’on convoite intensément. Des « Benguistes » de Côte d’Ivoire qui, pendant l’été, reviennent au pays par Boeing entiers et font une concurrence déloyale au dragueurs locaux, aux réalistes congolais qui savent que leurs beaux discours, s’ils ne sont pas assortis de dispendieux cadeaux, resteront sans effet, en passant par les femmes algériennes qui, bravant les interdits, osent de plus en plus souvent faire le premier pas, vous découvrirez mille et une facettes de ce sport international.
Subtils, inventifs, irrésistibles, patients, collants, pénibles voire franchement insupportables, dragueurs et dragués, qu’ils vivent sur le continent, au Togo, au Gabon, au Cameroun, au Maghreb, ou en Europe, dans les quartiers cosmopolites de la capitale française, vous livreront leurs impressions et les secrets d’un art ô combien essentiel.
PAR FRANCK SALIN