Quand je déshabillais Calixthe Beyala
Ses positions peu diplomates, voire extrêmement anti-France sur la guerre en Côte d’ivoire et sur l’intervention en Libye, lui valurent une agonie médiatique synonyme d’appauvrissement financier.
La romancière camerounaise publiait le 4 décembre 2012 sur son facebook un texte haineux envers la Gambienne Fatou Bensouda, procureur de la cour pénale internationale, qu’elle accuse de trahison à la cause africaine, achetée et manipulée par le colonisateur. En effet, Fatou Bensouda, fait partie de l’équipe chargée d’accabler, d’humilier, de condamner et donc de tuer politiquement l’ancien président Ivoirien Laurent Gbagbo et son épouse Simone.
Une africaine au cerveau encerclé de chaînes, aux pieds liés pliée sous le poids des coups de fouet donnés par le maître
Calixthe Beyala rajoute en parlant de Fatou,
…grosse parce que emplie des restes d’une mauvaise soupe du maître… Et elle trimbale dans les couloirs de la Haye son énorme ventre emplie d’une mauvaise soupe, expédie à Abidjan des injonctions de transfert… Parce qu’elle pense Fatou, la grosse Fatou que tout va très bien tant que son arrière train continuera à s’emplir de soupe.
Si ce discours pourrait être à priori plaisant pour les pseudo panafricanistes, prétentieux connaisseurs mais hélas béotiens de la politique nord-sud, il n’en demeure pas moins qu’il est par sa forme contre-productif et par la porteuse, totalement discordant !
Calixthe Beyala; Aucune légitimité à donner des leçons
Certains se souviennent de l’Affaire Dieudonné Mbala, l’humoriste franco-camerounais qui avait commis le crime de faire un sketch sur un colon israélien et qui s’était ramassé les foudres de l’oligarchie et du monde français des médias, le traitant de raciste et d’antisémite. Dieudonné était alors rentré dans un conflit à la David contre Goliathe, refusant de s’excuser jusqu’au bout. L’humoriste camerounais recevait ainsi la sanction suprême pour un artiste, à savoir la mort médiatique ! Cette mort brutale fut accélérée et validée par la trahison de ses amis et frères d’hier qui par leurs déclarations de désolidarisation et de mépris, venaient légitimer la sanction aux yeux du grand public. L’écrivain camerounais Gaston Kelman, mais surtout Calixthe Beyala furent de ces personnes qui crachaient et urinaient sur Dieudonné Mbala pour gagner du galon, et s’attirer les sourires et la sympathie de ceux qu’elle-même qualifiede « maîtres ». Voici un extraits vidéo.
Difficile après de parler de fidélité et d’insoumission. Difficile d’autre part de juger du bien fondé de la méthode Dieudonné ; cependant les faits parlent d’eux même ! Sans télévision, ni toute autre forme de promotion classique, l’humoriste Bantou est le plus gros vendeur de tickets de spectacles vivants en France ; ses vidéos sur internet sont les plus regardées de tous les humoristes et hommes politiques français. Suivit par des milliers de personnes, il a réussit à récolter plus de 500.000 euro venant d’internautes pour le rachat aux enchères de sa propre maison que le fisc Français avait décidé de lui enlever pour des raisons douteuses expliquées dans cette vidéo.
Par la censure, Calixthe Beyala; reconnait son double jeu
Qui aurait pu croire que la romancière camerounaise aurait recouru aux méthodes de ses maîtres face à la première contradiction sérieuse ?
J’avais un doute !
Outré par son papier nauséabonde sur Fatou la traîtresse, je me dirigeais vers sa page facebook pour y coller le commentaire suivant :
je suis étonné, pour l’une des plus vendue aux positions judaiques (référence à judas Iscariot le traître), tout le rôle que vous avez joué dans l’affaire Dieudonné, enfonçant ce valeureux combattant et validant son lynchage et sa mort médiatique, aujourd’hui vos maîtres vous ont lâché, vous ne savez sur quel pieds danser, vous n’êtes ni une résistante, ni un bourreau, l’idiote utile parfaite. Avant d’aller juger et déféquer sur une pas moins correcte Fatou de côte d’ivoire, vous devriez regarder votre propre pays et avez-vous seulement un soupçon de bagou, de courage pour dénoncer ce qui s’y passe ?
Pour réponse, la démocrate Beyala n’aura trouvé pour seul argument intellectuel que de supprimer mon message et m’interdire de commentaire. Malheureusement, sa réaction fut anticipée par notre équipe qui avait pris soin de faire une capture d’écran.
En perte de vitesse, Calixthe Beyala ne sait vraisemblablement plus sur quel pied danser ! Ses positions peu diplomates, voire extrêmement anti-France sur la guerre en Côte d’ivoire et sur l’intervention en Libye, lui valurent une agonie médiatique synonyme d’appauvrissement financier. Militante émotive active primaire à une cause afro-bancale tendant à diaboliser « les occidentaux », à amalgamer et à induire ses quelques 4000 fans à l’erreur du combat émotif au risque de déboucher sur la haine de l’occidental, et par là de contribuer gravement au choc des civilisations voulu par l’oligarchie capitaliste ultralibérale dominante.
Calixthe Beyala étale tous les jours ses limites analytiques et reste inconsciente du gouffre de différence entre l’écriture de deux romans parsemés de scènes torrides et la production réelle d’une pensée élevée et cohérente. Nous lui apprendrons que les peuples sont frères, que le boulanger de Perpignan n’y est pour rien dans les massacres de l’armée française en Côte d’Ivoire et en Libye, que ceux qui dépouillent l’Afrique sont les même qui appauvrissent les peuples européens, que la cohérence est mère du raisonnement, que la trahison est fille de l’ignorance et que l’injure est la marque des esprits étroits.
brukmer.be
Kate
novembre 22, 2013Je ne puis que m’incliner devant la finesse de votre plume et la cohérence de votre raisonnement. Calixthe Beyala étale au grand jour sa simplicité d’esprit et l’étroitesse de son cerveau en tirant sur un soldat d’une armée à la laquelle elle a appartenu. Il semblerai que « la soupe du maître » lui manque.