« Presque célèbre »: 1h30 de délire avec Cécile Djunga
« Si vous n’aimez pas, remettez vous en question »
Drôle, très drôle, Cécile Djunga offre en ce moment un festin humoristique d’une heure trente dans son nouveau spectacle « presque célèbre ». Elle y raconte son jeune parcours, ses débuts à Paris lorsqu’elle rêvait de théâtre classique et d’incarner Juliette dans Roméo & Juliette. Ses difficultés à se faire accepter, les discriminations lors des castings, le racisme, sa mère, son monde!
Kamikaze et Funambule
Rester drôle en parlant de colonisation, de Léopold II, d’Hitler, de Jesus, des noirs, du Ku Klux Klan et d’épilation pubienne dans un même discours sans susciter au mieux des malaises, relève de l’exploit technique en cette ère de grandes tensions sociales. Telle une funambule, Cécile maintient l’équilibre entre le message, la critique, la drôlerie, la cruauté et la bienveillance, le tout sous fond d’énergie supersonique. Pas le temps de s’égarer, aucun répit, comme une dégringolade d’escaliers sur les fesses, on va de surprises en surprises, les sketchs se suivent et se tordent les uns après les autres. On y découvre également toutes les cordes accrochées à son arc: de la danse, elle passe au chant, jouant même de la guitare sans jamais perdre de cohérence grâce notamment à la parfaite mise en scène signée Etienne Serck
« presque célèbre » se déplace au petit théâtre de mercellis à Ixelles (Bruxelles) tous les soirs du 29 janvier au 2 février.
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