Un an ferme pour trafic de ressortissants congolais et ivoiriens
Le prévenu avait été intercepté une première fois à Zaventem alors qu’il était en compagnie d’un Ivoirien avec des documents falsifiés.
Un trentenaire liégeois a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel à une peine de trois ans de prison avec sursis pour les deux tiers (un an ferme) pour avoir participé à un trafic d’êtres humains. L’homme empochait entre 5.000 et 6.000 euros pour faciliter le transit de ressortissants congolais et ivoiriens de leurs pays vers l’Angleterre et l’Irlande.
Au moins treize ressortissants congolais et ivoiriens ont pénétré sur le territoire belge avec des documents trafiqués par ce prévenu installé à Liège. L’homme était un maillon important d’une chaîne qui permettait à des Africains de transiter sur le territoire avant d’arriver à leur destination finale, en Angleterre ou en Irlande.
Le prévenu avait été intercepté une première fois à Zaventem alors qu’il était en compagnie d’un Ivoirien avec des documents falsifiés. Une enquête technique a démontré qu’il avait beaucoup de contacts avec les pays Africains et la France. Des perquisitions ont révélé qu’il était en possession de nombreux documents falsifiés, parfois au détriment des réels porteurs des noms de ces documents.
Ce trafiquant d’êtres humains déclarait généralement la perte de documents d’identité et réclamait des duplicatas en envoyant des photos qui ne correspondaient pas aux identités réelles. Il percevait entre 5.000 et 6.000 euros de bénéfice par individu. Le tribunal a assorti sa condamnation d’une amende de 6.000 euros et d’une confiscation forfaitaire par équivalent de 13.000 euros. Une complice a été condamnée à une peine de 11 mois de prison.
Source: 7 sur 7