Ezaboto; quand la passion de l’art audiovisuel donne naissance au divertissement de qualité
Artiste comédien, réalisateur, Ezaboto est une nouvelle figure emblématique du divertissement télé au Cameroun.
Spécialisé dans les séries télévisées, Ezaboto ne cesse de grandir et ambitionne de dominer cette niche en vue de s’étendre au delà des frontières camerounaise. Serges Alain Ndjamen de son vrai nom, a été connu du grand public grâce à la série « Trahison » de Bertrand Tchanga diffusée sur la plus grande chaîne privée du pays, puis « Famlah » qu’il réalisera lui même. En face et derrière la caméra, le jeune Ezaboto s’est inventé un univers à lui. Sorcellerie, vampirisme, sont ses terrains de prédilection. Des sujets qui ne peuvent plaire à tout le monde dans un contexte africain miné par des histoires vraies et imaginaires de cet ordre. Entre superstition et véritable sorcellerie, Ezaboto présente ses sujets sans pudeur mais avec beaucoup d’humour.
Artiste entrepreneur, Alain Ndjamen a eut la courageuse idée d’ouvrir une école de formation dans le 7èm art dénommée « Ezaprod« . Avec cette nouvelle équipe, il multiplie des projets et notamment « Moukounzi 21ème génération », une autre série dans laquelle, il présente la société camerounaise par le prisme de ses divers rites traditionnels.
Si on peut aisément constater des limites dans les réalisations et les mises en scènes peu hollywoodiennes de ces séries, il est toute fois admirable et impressionnant d’en admirer leurs beautés quand le résultat est comparé à la quantité de moyens dont dispose Ezaboto et son équipe de production.
Juliette Binoche le disait: » Le cinéma, c’est un rêve que l’on rend possible. «