« Deux-filles », un film de Kis’Keya
Un court métrage made in Belgium
Kis’Keya la réalisatrice de ce moyen métrage, se considère comme une artiste militante et féministe qui utilise l’art comme langage afin de prendre position dans la société, de lutter contre les discriminations et de faire passer des messages.
Elle affirme d’ailleurs, que la Belgique ne fait que des bons films. Malheureusement, le cinéma belge ne dispose pas suffisamment de financement. Conséquence : il n’est pas assez connu et reconnu. Ainsi, nous n’avons pas souvent l’opportunité de voir des films 100% belge. C’est donc une occasion plutôt rare que nous offre la réalisatrice belge d’origine haïtienne et congolaise, avec l’avant première de son 3ème moyen métrage « Deux filles » ce vendredi 17 mars. Plus encore, ce sera une occasion de lutter contre le sexisme et la discrimination . En effet, et ce n’est une surprise pour personne sauf pour les plus hypocrites, il est plus difficile en tant que femme et pire encore en tant que femme noire, de se faire un nom dans le domaine du cinéma ( et dans biens d’autres ) qu’en tant qu’homme. C’est pour lutter contre ces injustices et aider d’autres femmes à se faire connaître, que Kis’Keya a notamment créé Madjiki prod une structure de production, de distribution et de formation.
La réalisatrice est en ce moment, en pleine préparation d’un nouveau moyen métrage qui sera suivi d’un long. Elle prépare en parallèle avec d’autres collaborateurs , des séries toujours made in Belgium.
En attendant vendredi, voici synopsis du film : Manon et Julie, deux adolescentes, se rencontrent, à une gare routière. Elles viennent toutes les deux de rater le bus. Le prochain est dans 24 heures. Elles décident de ne pas rentrer chez elles et d’errer ensemble dans la ville, en attendant le prochain départ.