Le président du Sénat congolais a été molesté à la gare du Nord de Paris.

Le gouvernement de Kinshasa a accusé dimanche des partisans d’Etienne Tshisekedi

, le principal opposant au président Joseph Kabila, d’avoir agressé le président du Sénat congolais à Paris.

Le ministère français des Affaires étrangères a confirmé l’agression de Léon Kengo wa Dondo, 76 ans, samedi vers 18h00 à la gare du Nord, en provenance de Bruxelles.

Le président du sénat « a été agressé par les bandes de ceux qui s’appellent les ‘combattants’ proches d’Etienne Tshisekedi », a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais, faisant référence aux partisans de l’opposant qui s’est proclamé « président élu » de RDC après le scrutin contesté du 28 novembre.

Selon une source proche de l’enquête à Paris, M. Kengo est arrivé en train depuis Bruxelles à Paris, gare du Nord à 18h00, où une voiture avec un chauffeur l’attendait. Alors qu’il pénétrait dans le véhicule, il a été frappé par des hommes pouvant être des compatriotes.

Selon les premières informations de Kinshasa, M. Kengo « aurait eu des dents arrachées, il a été piétiné, roulé à terre » et a été hospitalisé près de la gare du Nord, dans le nord de Paris.

La voiture, avec à bord M. Kengo, a pu démarrer, mais a été bloquée dans des embouteillages et à nouveau cernée. La police, appelée, est intervenue pour mettre fin à l’agression et le chauffeur a ensuite conduit son passager dans un hôpital parisien, selon une source proche de l’enquête.

« Nous déplorons l’agression dont a été victime M. Léon Kengo Wa Dondo », a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, soulignant que celui-ci « était en France dans le cadre d’un déplacement privé dont les autorités françaises n’avaient pas été informées ».

Une enquête est en cours.

(afp, belga)

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