FESTIV’AFRICA, BILAN DE L’ÉDITION 2015
Un oeil dans le rétroviseur pour reprendre la route. Autocritique du Festiv’Africa 2015
3 semaines après l’édition 2015 du Festiv’Africa, les organisateurs Mutualité Chrétienne et Vitrine Africaine nous livrent leurs regards sur le bilan, les manquements à améliorer et innovations à mettre en oeuvre pour les échéances futures.
INTERVIEW
Festiv’Africa ! 2015 s’est achevé ce 17 octobre. Un bilan depuis la toute 1ère organisation ?
Le bilan est positif et prometteur. En démarrant Festiv’Africa, nous souhaitions créer un événement permettant au grand public de s’informer sur les projet d’associations en lien avec l’Afrique. Et à ce niveau, les exposants et le public semblent satisfaits. De plus, les visiteurs sont venus en nombre cette année et nous avons pu toucher un public diversifié.
Pour cette dernière édition, avez-vous relevé des manquements à améliorer pour les prochaines ? Et qu’est-ce qui vous aura particulièrement marqué ?
Dans l’organisation d’un tel événement, il y a toujours des choses à améliorer ; l’objectif étant de faire mieux d’année en année. C’est pourquoi, après chaque édition, nous demandons aux associations participantes d’évaluer la journée. Nous mettons un point d’honneur à prendre en compte leurs remarques et observations dans la mise en place de l’événement. Cette année, nous avons de nouveau noté des problèmes au niveau de l’acoustique. En outre, vu l’affluence, certains espaces étaient trop petits, comme l’espace enfants par exemple. Ce sont deux aspects auxquels nous devrons remédier lors de la prochaine édition.
Festiv’Africa ! On entend « fêter l’Afrique » ou encore « l’Afrique à la fête ». Pensez-vous que l’actualité donne-t-elle lieu de croire que la communauté africaine est à la fête en Belgique ?
Il ne s’agit pas de fêter l’Afrique. Il s’agit de présenter sur le plan associatif et culturel les valeurs de l’Afrique. C’est le village associatif qui forme le cœur de l’événement : nous voulons en effet que ce soit avant tout un lieu de rencontre avec les associations ayant des projets en lien avec l’Afrique. En créant des liens et en suscitant l’intérêt du public pour les initiatives locales existantes, cela peut peut-être avoir un impact favorable ici et en Afrique.
Cela étant, l’ambiance festive apporte de la chaleur à l’événement. Les activités de la journée ont également permis au public d’entrer en contact direct avec la culture africaine : de petits concerts, des ateliers djembé, des démonstrations culinaires, des démonstrations de danses africaines… Par ailleurs, la culture africaine est très bien représentée en Belgique. Au travers de Festiv’Africa, nous voulons montrer que nous pouvons vivre en harmonie, ensemble et être solidaires.
Avez-vous déjà une idée des innovations que vous pourriez apporter l’an prochain ?
Oui, nous avons des idées pour la suite. Mais nous ne souhaitons pas encore les dévoiler car nous devons encore nous concerter entre organisateurs. En outre, nous sommes en train de récolter les remarques des associations et désirons les prendre en compte également dans l’organisation d’une prochaine édition.
Quelles sont les perspectives à venir pour la collaboration Mutualité Chrétienne et Vitrine Africaine ?
Le partenariat se passe bien et notre volonté est d’entretenir cette collaboration positive.