A la découverte de Jessy Mboumba, Miss Africa Belgique 2015
Rencontre avec la lauréate de la 3ème édition de Miss Africa Belgique. Belle et intelligente, ça peut faire bon ménage.
Jessy Mboumba est détentrice de la couronne de Miss Africa Belgique. La plus belle femme africaine de Belgique nous vient par ses origines du Congo Brazza. A 25 ans, elle travaille dans la recherche scientifique à l’université de Liège après avoir fait des études de biologie médicale; rien que ça! Jessy est une de ces miss qui en a dans la tête. Son sourire radieux et ses attentions sympathiques n’enlèvent rien à ses motivations nobles et sincères. Du haut de son mètre 73 (1,73m) et 54kg, Jessy évoque avec beaucoup d’intelligence et de tact son parcours, ses ambitions, ce concours miss Africa qui ne cesse de gagner en notoriété, sa vision du monde culturel afro-belge et ses amours…
Qu’est ce qui vous a incité à participer à ce concours?
Au départ, j’avais des réticences comme bon nombre de personnes sur les concours de miss. On m’avait déjà proposé de participer à quelques uns et je disais non. Quand on m’a proposé miss Africa, je suis allé sur leur site, j’ai compris qu’il ne s’agissait pas que de beauté, mais de chercher une ambassadrice pour leur association (safari des anges). Il se trouve que je suis arrivée à une étape de ma vie où j’avais envie d’être utile aux autres. faire un concours qui allierait empathie, solidarité et divertissement… je me suis lancée et je me suis engagée à fond.
Vous vous attendiez à gagner?
Non! c’était mon premier concours, certains me disaient que c’est souvent des pistonnées qui gagnent ce genre de concours, qu’il y a des magouilles, des petites rumeurs du genre qui me faisaient garder les pieds sur terre tout en restant positive par ma nature. Le soir de l’élection j’ai pensé qu’il y avait moyen d’y arriver. Quand j’ai gagné, je me suis dit que je le méritais peut être aussi 🙂
Avez-vous jamais fait du mannequinat, ou songez-vous en faire désormais?
Ce n’est pas du tout dans mes centres d’intérêts. Quand j’étais petite au Congo, je caressais le doux rêve d’être miss Congo, car tout cela m’impressionnait à la télévision. En grandissant, je n’y pensais plus du tout, et c’est mon frère qui m’a encouragé à me lancer dans Miss Africa.
Miss Belgique bientôt?
Non, cela me suffit, je voulais vivre cette aventure, je l’ai vécu, ça m’apporte énormément, mais je ne me sens pas attirée vers autre chose de ce style.
En réalité c’est quoi Miss Africa Belgique?
Miss Africa est un projet avant tout social et permet de récolter des fonds pour mettre en place des projets de développement. Venir en aide aux enfants défavorisés en Belgique et en Afrique. Cela fait 7 ans que cette association travaille, Jeanne Cremer, la promotrice travail de manière acharnée pour cette œuvre sociale. Je pense vraiment que cette dame a un esprit d’entre-aide inné, car tout le monde n’aurait pas pensé faire tout ceci. j’ai beaucoup de respect pour elle et je mets vraiment toute mon énergie pour que ce projet avance et gagne en notoriété. Il est important par ailleurs de se rendre compte que ce concours ne représente pas que les africains, mais toute la Belgique et sa multiculturalité. De plus il est greffé à un projet de solidarité.
Quels cadeaux avez-vous reçu?
Tellement de choses et avant tous des opportunités devant l’aspect matériel qui est non négligeable. Ce concours m’a fait rencontrer tellement de monde; toute une richesse qui va bien au delà des strasses et paillettes. Je rencontre des personnes stimulantes, des entrepreneurs, des porteurs de beaux projets et vous (Brukmer) en êtes l’incarnation. Matériellement, j’ai gagné une voiture, un voyage au Kenya et pas mal d’autres petits cadeaux, de cosmétiques…
Mon voyage au Kenya n’avait pas qu’un but touristique, mais également humanitaire. Rencontrer des enfants défavorisés, leur apporter notre aide. J’ai lancé une campagne de sensibilisation, je rencontre des personnalités belges et d’ailleurs pour essayer de parler de ces enfants en espérant que chaque personne dans ce qu’elle représente apporte quelque chose à ces enfants, aussi minime qu’elle soit.
Qu’est ce qui explique la réussite de cette édition? les 2 précédentes sont passées un peu inaperçues.
Je ne sais pas, peut être que grâce aux réseaux sociaux, plus les années passent et plus l’impact est grand. Avec les conseils du comité qui m’encadre bien, j’essaie moi même de travailler pour doper la visibilité, puis il faut dire qu’après 3 ans, les organisateurs commencent à avoir de l’expérience, même si je demande toujours de l’indulgence face aux éventuels manquement, car en trois ans, c’est remarquable le niveau de cet événement comparé aux autres concours miss de la place.
Votre vision sur le monde culturel afro-belge
Avant Miss Africa, j’aurais été incapable de vous répondre. Aujourd’hui avec tous mes déplacements et mes participations, je me rends compte qu’il y a tellement de belles choses organisées, mais malheureusement, ça pêche par des défauts de communication et de coordination. Des événements qui se déroulent simultanément, certains passent inaperçus, il y a vraiment un travail de communication à faire.
Ça vous dérange que des gens à qui vous êtes présentée ne jettent qu’un regard superficiel sur vous avec pour unique intérêt votre plastique?
Non du tout, parce que je sais qu’après les présentations on se parle et beaucoup de gens ont dû se rendre compte que je ne suis pas qu’une image, en tout cas j’espère. Après je ne suis pas la première miss à montrer qu’on peut avoir une cause à défendre, des valeurs…
Ce sacre aura t-il de l’influence sur votre carrière de scientifique?
Non, j’adore ce que je fais, je reste dans la recherche et si je devais changer de métier, je resterais dans le domaine scientifique. Là par exemple j’aimerais bien ouvrir un laboratoire d’analyse médicales à Brazzaville, car je sais que l’accès aux analyses n’est pas aisée là bas.
Depuis le sacre vous avez changé de copain?
Non, car j’ai un entourage qui me fait garder les pieds sur terre. Il est vrai que ça peut vite monter à la tête quand on reçoit des compliments en série, tout le temps…
Une hausse de sollicitations masculines…
Oui et non, car de fait, je rencontre plus de monde qu’avant, donc plus d’hommes, même si je n’ai pas la sensation d’être plus sollicitée qu’avant mais en même temps je n’y prête tellement pas attention.
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