Jean Aristide; le génie afro-créatif s’installe en Suisse

Des bijoux Africains haut de Gamme pour homme c’est possible.

L’idée est sortie des méandres de l’esprit torturé de jean Aristide création, un artiste à l’univers sans limites. Actif dans le cinéma, le théâtre et la décoration intérieure, JAC, comme Michel Crak quelques décennies auparavant, décide de valoriser le bijou africain et démontre par la même occasion que la culture africaine ancestrale accordait aussi de l’importance à la beauté esthétique masculine.

jean aristide création« Il faut savoir que les occidentaux ont découvert les bijoux, les parures et les accessoires en Afrique. Les peuples Massai au Kenya dont je m’inspire fortement réservaient les bijoux aux hommes et aux femmes. De toutes les façons, si vous observez bien, la mode devient de plus en plus unisexe. On a des sacs à main pour homme et femmes… »

Ses matériaux : Les tissus, le cuir, de l’acier, des perles et du matériel de récupération. JAC s’inspire de tout et chaque pièce est unique et faite de ses propres mains. Auteur de l’exposition récente « l’ombre et la lumière », JAC met les hommes en scène avec leurs bijoux, il souhaite promouvoir à travers le monde, la beauté et la grâce du bijou masculin africain.

« Il y a beaucoup de créateurs occidentaux qui se sont inspirés des parures africaines des rois et des rennes, pour réaliser leurs créations. »

Originaire du Burkina Faso et du Sénégal, JAC est né en Côte d’ivoire et vit entre Paris et Genève. Un citoyen du monde qui garde son ancrage local et ambitionne de travailler avec les experts en cuir, les perleuses et surtout les jeunes du continent pour à la fois augmenter ses capacités de production et transmettre son savoir et son expérience.

A propos de valorisation des cultures vestimentaires africaines, Jean Aristide met le doigt sur l’authenticité des créations vendues comme africaines.

Le wax est néerlandais, le Bazin est allemand et la dentelle est d’Autriche. C’est bien de parler de valorisation de l’Afrique tout le temps, mais encore faudrait-il valoriser les produits authentiques.

C’est à Lausane que l’artiste a posé ses bagages, offrant l’exposition « l’ombre de ma lumière » le 12 avril dernier. Un véritable oasis dans le desert afroculturel Suisse.

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