« La guerre n’est pas un jeu d’enfant », le 16 décembre à l’ULB (Bruxelles)

Une pièce de théâtre de Vita Syio Muchezo ya Watoto de la compagnie Théâtre & Réconciliation, mise en scène par Frédérique Lecomte.

A qui profite la guerre? du moins, à quoi rime l’industrie de la paix? Que représentent les enfants soldats? victimes ou bénéficiaires? le viole, la pauvreté, l’exploitation, les migrations…Autant de thèmes sont abordés dans cette nouvelle pièce de la compagnie belge « Théâtre et réconciliation » qui comme à son habitude, réussie un mélange entre actrices et acteurs professionnels et amateurs; et met en lumière des personnes marginalisées, vulnérables, sur des thématiques de reconstruction, de résolution des conflits et de réconciliation.

Une Initiative d’ULB-Coopération, l’ONG de l’Université Libre de Bruxelles, en partenariat avec le cercle des étudiants africains de l’ULB, (BINABI) et l’union des anciens étudiants (UAE)
Date et heure: 16 decembre 2019 de 19h30 à 22h30
Lieu: ULB, Bâtiment Dupréel / Avenue jeanne 44 – Bruxelles
Entrée: Réservations ICI

Synopsis

Ce sera joyeux, débridé, désordonné, conflictuel, chaotique, musical, ironique, chanté, sincère, naïf, transparent, premier degré, dialectique et révolutionnaire.
La terre sera un paradis, une comédie musicale miraculeuse.
Le spectacle aurait pu s’appeler les Colonies de Vacances, et c’est moqueur, bien sûr.
Burlesque et ironique, le spectacle va résoudre tous les problèmes: soigner les enfants, éduquer les femmes, donner du travail aux hommes dans un esprit d’égalité de genre, résoudre les problèmes de migration et amener la paix.
Un aperçu critique spectaculaire et joyeux de l’industrie de la paix: comment l’aide internationale est-elle gérée, comment est-elle distribuée, selon quels critères? A qui bénéficie-t-elle finalement? Les enfants soldats sont-ils les bénéficiaires ou les victimes de cette industrie de la paix ?
Les thèmes abordés reflètent les problèmes vécus par les aidés et par les aidants. On aborde ainsi des sujets tels que la guerre, le viol, les droits de l’Homme, la pauvreté mais également la question de l’aide humanitaire, de ses mesures et de ses impacts, l’exploitation des ressources naturelles et les migrations.
La distribution, mêlant à la fois des jeunes acteurs et metteurs en scène, des enfants soldats, des professionnels congolais et burundais et des demandeurs d’asile, va mettre en scène différentes perspectives liées à l’industrie de la paix : ce qu’on sait et ce qu’on ne sait pas, les cercles vicieux et vertueux de l’aide.

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