Astuces pour maman en devenir voulant allaiter !
Tout au long de ce siècle, le biberon a jeté son ombre sur l’allaitement. Pourtant, les siècles précédents, ont vu naître bien des enfants qui ont connu le bonheur d’être allaité par leur génitrice. Aujourd’hui, les femmes sont de plus en plus réticentes face à cette pratique qui leur permet pourtant d’être plus proches de leur progéniture. Raison : elles craignent pour leur poitrine qu’elles ne souhaitent pas voir s’affaisser. Nous vous proposons quelques astuces.
De nombreuses femmes trouvent un prétexte facile pour ne pas donner le sein à leur bébé, à leur accouchement : « Si je le fais, ma poitrine va tomber », disent-elles. On raconte d’ailleurs très souvent qu’allaiter engendre forcément l’affaissement des seins. Mais c’est une vilaine façon de voir les choses. Car s’il y a des femmes qui ont les seins « tombés » après allaitement, pour d’autres, ce n’est pas le cas.
De même qu’on a aussi des jeunes filles qui n’ont jamais pris de grossesse ou accouché mais qui n’ont pas la poitrine « debout ». Il y a donc un tas de choses à prendre en compte, en fait. Les bonnes habitudes qu’on s’est donné (soins, entretien de la poitrine), l’hérédité, la forme des seins (petits, moyens, gros, balèzes) peuvent avoir un bon ou mauvais impact sur l’avenir de ces atouts féminins.
Autre chose :
Ce n’est pas parce qu’on donne le sein à son enfant en tant que tel, qu’on va avoir, à la longue, des seins flasques (mous) ? C’est plutôt la grossesse elle-même et tout ce qu’elle peut impliquer.
La prise excessive de poids quand on est enceinte, par exemple, peut distendre les muscles pectoraux qui soutiennent les seins ou encore les fibres de l’épiderme sur lequel on peut voir apparaître, à la longue, des vergetures. Les variations des hormones avant, pendant et après grossesse ont aussi une influence sur le devenir de la poitrine, de la peau des seins qui est fragile et qui ne supporte pas toujours bien les changements qui ont lieu.
Donc, qu’on allaite ou pas, les seins peuvent perdre un peu de leur fermeté, sans que cela ne soit forcément catastrophique. Et puis, c’est évident qu’ils ne peuvent demeurer fermes après la grossesse, mais on peut les garder très jolis, encore debout ! Donc, l’allaitement en tant que tel n’abîme pas la poitrine.
En fait, pour réduire les risques d’affaissement des seins, il est nécessaire de préparer la poitrine dès les premières semaines de confirmation de la grossesse. Il faut entre autres :
Changer de soutien-gorge ! Les seins ayant pris du volume sous l’effet des hormones, il est important de porter des soutiens adaptés à votre état, à bonnet profond et à bretelles larges pour bien soutenir les lolos (même si vous les avez tout petits). Evitez les « soutifs » serrés ou flottants, avec effets pigeonnants…
Porter un soutien-gorge, de jour comme de nuit.
Hydrater et masser convenablement la poitrine avec des huiles naturelles (au karité, à l’amande douce, à l’olive…) ou avec des crèmes spéciales buste, anti-vergetures, en vente dans les grandes surfaces et en pharmacie (mais demandez conseil à votre médecin pour le choix du produit). Cela se fait en douceur, de façon circulaire (mouvement suivant la rondeur des seins), en partant du bas vers le haut et en remontant jusqu’aux épaules.
Renforcer la tonicité de la peau en prenant des douches avec de l’eau froide ou légèrement glacée. C’est très bon ! On peut aussi faire quelques exercices en pressant le sein dans la paume des mains, quelques secondes avant de relâcher (c’est juste un exemple).
Apprenez à vous tenir correctement ! Même si vous avez du ventre à cause de l’enfant que vous portez, ce n’est pas une raison pour cambrer, pencher le dos. Tenez-vous bien droite, que vous soyez assise ou debout.
Portez des hauts confortables. S’ils compriment trop la poitrine, alors, bonjour les dégâts ! Une autre mauvaise habitude à bannir, celle de nouer constamment un pagne autour de la poitrine. Cela casse la fibre de l’épiderme et engendre, à la longue, l’affaissement. Si vous devez mettre votre enfant au dos, nouez, le plus haut possible, le pagne, bien calé sous les aisselles. Evitez de le placer juste à la naissance des seins.
Faire téter le bébé régulièrement pour éviter les engorgements de lait qui ont tendance à vouloir faire exploser les seins. Et si vous devez sevrer bébé, ne le faites pas brusquement en deux ou trois jours, mais donnez-vous un long temps en faisant les choses progressivement, afin de diminuer le volume des seins, en douceur.
Evitez de faire des régimes drastiques, brusques après l’allaitement ou après la grossesse. Les variations brusques de volume entraînent facilement la ptôse des seins (seins tombés).
En mettant tous ces conseils en pratique, ce sera encore plus un bonheur pour vous d’allaiter votre bébé !
TOPVISAGES.NET