JAMES DEANO, L’HUMAIN AU COEUR DU RIRE
James Deano est un artiste à double facettes. Atypique, il combine à merveille les métiers d’humoriste et rappeur.
Le grand public le connaît mieux pour son tube musical « les blancs ne savent pas danser » ou pour son 1er album « le fils du commissaire ». En revanche, ils savent moins qu’il est humoriste depuis 2010.
Brukmer à la rencontre de l’artiste qui sera présent ce mardi 29 septembre au grand événement du Festival International Rions Ensemble Contre le Racisme qui se déroulera ce mardi 29 septembre à Charleroi.
Son premier spectacle voit le jour en juin 2014. Il l’a déjà joué plus de 80 fois. Mordant, sans concessions, très rythmé et très efficace. Il y aborde le chômage, les raisons de sa conversion à l’humour et sa conversion à l’islam. Il est aussi chroniqueur dans Les enfants de choeur, le programme humoristique dominical sur les ondes hertziennes de Vivacité . Coup de projecteur sur celui qui nous réserve de belles surprises ce 29 septembre à Charleroi.
5 questions à James Deano
Comment un gosse né d’un père commissaire se retrouve-t-il humoriste aujourd’hui ?
Je suis d’abord devenu rappeur à l’âge de 17 ans (1997) par amour de la musique. Ensuite j’ai commencé à écrire des textes humoristiques pour égayer les concerts. Et en 2010 j’ai écrit mon premier vrai sketch. S’en est suivi un spectacle d’une heure en 2014.
Au-delà de la lutte pour la cohésion interculturelle qui est au coeur du Festival International Rions Ensemble Contre le Racisme auquel vous participerez ce mardi, quels sont vos autres combats de vie ?
Je suis passionné par l’humain, sa nature, la manière dont il fonctionne. J’aime comprendre des choses et j’aimerai transmettre des informations utiles dans mes sketchs. Pour l’instant, je cherche encore à provoquer le rire avant tout mais pour la suite j’aimerais partager davantage sur les sujets qui m’intéressent.
Vous avez des origines métissées. cela apporte-t-il une quelconque valeur ajoutée dans votre parcours ?
Je ne suis que très peu métissé. Ma mère est belge et mon grand-père paternel est italien. Je me sens humain à part entière. Je n’ai jamais éprouvé aucun sentiment patriotique ou d’appartenance à un quelconque groupe spécifique. Je suis croyant et je crois en notre nature commune.
Vos projets à court terme ?
Aller montrer le spectacle sur lequel j’ai beaucoup travaillé en 2014 à ceux qui sont désireux de le voir. Ecrire un nouveau spectacle sur un sujet qui passionne et ré-écrire des chansons pour 2017.
Sans tout dévoiler, l’un des thèmes que vous aborderez ce 29 septembre 2015 …
Je vais certainement parler de mon parcours en tant que blanc dans le rap et de ma conversion à l’islam. Je vais certainement aussi jouer sur le cliché raciste.
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