X-maleya et Charlotte Dipanda à Bruxelles grâce aux « femmes de bonne volonté »
Les X maleya se produiront en concert à Bruxelles ce samedi 21 juillet à Bruxelles aux côtés de Charlotte Dipanda grâce à l’association « femmes de bonnes volonté »
L’association « femmes de bonne volonté » est née au Cameroun en 2008 à l’initiative d’un groupuscule de femmes inspirées par des écrits bibliques prônant l’esprit de partage et d’aide au prochain.
Ayant oeuvré toutes ces années au service des orphelins camerounais à travers la fondation « famille chrétienne » basée au Cameroun; « Femmes de bonne volonté » a décidé d’élargir son spectre d’action et de créer des ponts de solidarité entre le Cameroun et la Belgique.
C’est dans ce contexte que le désormais célèbre groupe camerounais, les X maleya se produira en concert ce samedi 21 juillet à Bruxelles aux côtés de Charlotte Dipanda.
Une première en Belgique, un coup d’éclat au profit des même, les démunis!
Nous avons été à la rencontre d’Anne Valerie Nouind sa présidente qui nous explique tout
brukmer.be: Quels sont vos objectifs généraux?
Anne Valerie Nouind: Nous sommes une association qui avons décidé d’oeuvrer dans l’épanouissement de la femme et de l’enfant. L’association se veut un vaste mouvement d’amour; elle se résume en trois mots: amour, assistance et aide.
La genèse de votre association part d’un verset biblique, est-ce à dire que vous êtes une association chrétienne?
Non nous sommes ouvert à toutes les confessions réligieuse, mais avant d’adhérer à un mouvement, il faudrait connaitre l’origine, et savoir le pourquoi de notre existance.
Quelles ont été vos actions concrètes au niveau de la FAC (fondation famille chrétienne)
Nos actions restaient embryonnaires; nous avons par exemple organisé un après midi spaguetti avec la collaboration des gens du milieu de l’enfance dont madame Giselle Ngangue Nouind. Les fonds qui on été collectés ont permis de payer les factures de télephone, d’électricité et d’eau. Hors mis celà, les dons physiques récoltés ont été acheminés au Cameroun grâce au docteur Justin Leopold Nouind. Je note également la collaboration d’Arlette Jonné et d’Emilie Jonné Asse’e qui ont énormément contribué à nos réalisations par la fabrication de confitures maison dont les bénéfices de vente revenaient à l’association sous forme de dons.
Je note la collaboration fructueuse avec l’association « femme enfant et développement »
Pourquoi la Fac et pas une autre?
tout simplement parceque notre association étant née au cameroun à Essosse, nous avons ciblé un orphelinat d’Essosse pour partir de là et étaler ensuite nos action partout où c’est possible.
X-maleya et Charlotte Dipanda en concert, c’est inédit! quels en seront les aboutissants?
Une récolte de fond au profits de l’orphelinat Fac, car il y a énormément de besoins, de lits de scolarité des enfants…
Pas d’actions sur le territoire belge?
En Belgique, dans le cadre de notre combat pour l’alphabétisation, nous préparons des actions au niveau de la communauté des femmes gitanes qui souhaitent apprendre à lire et écrire le Français.
pourquoi le choix de X-Maleya?
Ils sont jeunes, très écoutés en ce moment, et portés sur la solidarité. De plus, ils y a ce côté inédit car il ne se sont jamais produit en Belgique.
Charlotte Dipanda qui est une femme à grand coeur, est la marraine de l’évènement.
Je note pour la soirée, la présence de la styliste d’origine ghanéenne, Tina Design qui présentera sa nouvelle collection; Omar Konda du Mali sera également là, car il défend les même causes que nous.
Comment s’est passée votre rencontre avec X-maleya ?
Contact sympathique, car j’avais eu le contact de Roger le leader du groupe depuis Bruxelles avec qui je correspondais déjà. Il a été séduit par notre cause et nous avons organisé une rencontre au challenge en Allemagne où tout a été conclu.
Estimez vous que la situation des enfants abandonnés au cameroun bénéficie d’un soutien suffisant des autorités compétentes?
je pense que le gouvernement ne saurait y arriver tout seul, il y a un réel problème de société et il faudrait des âmes de bonne volonté pour soutenir les actions gouvernementales.
Aujourd’hui vous êtes actrice dans le milieu de l’enfance au Cameroun ; vous avez de ce fait un mot à dire sur l’affaire des bébé volés au cameroun.
C’est triste, c’est domage, j’imagine la peine de la maman, moi-même en étant maman.
Que dire de plus à part souhaiter à ces jeunes maman de retrouver ces enfants qu’elles ont portées pendant 9 mois.
Un dernier mot?
ces enfants abandonnés représentent le Cameroun de demain, la société de demain. Il ne faudrait pas que des mozarts soient assassiner, donnons leur une chance! en chacun d’eux, se cachent des potentiels que nous nous devons de réveiller
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