Mise en place en Afrique d’un centre de formation aux metiers de la loterie
A l’issue du séminaire de formation organisé à Dakar par l’Association africaine des loteries d’Etat (Aale), il a été retenu la mise sur pied d’un observatoire africain des loteries et la création d’un centre de formation africain aux métiers du secteur.
La formation des cadres de loteries, tenue à Dakar, du 26 au 28 novembre, a été l’occasion, pour l’Association africaine des loteries d’Etat (Aale), de prendre d’importantes décisions. D’abord, il a été retenu l’idée de mettre sur pied un observatoire des loteries. La création d’un observatoire s’explique par le fait que la mondialisation cause beaucoup de problèmes aux loteries, explique Amadou Samba Kane, directeur général de la Lonase. « Vous pouvez être aux Etats-Unis ou au Canada et organiser des loteries qui se jouent au Sénégal ou en Côte d’Ivoire sans que les autorités de ces pays ne soient au courant. C’est pour éviter de telles choses que nous avons jugé utile de mettre en place cet observatoire », souligne-t-il. L’autre décision prise à Dakar consiste à mettre sur pied un centre de formation aux métiers de la loterie. La création d’un tel centre obéit au souci de « bien former les cadres de loterie », précise M. Kane.
Selon le directeur général de la Lonase, les travaux d’atelier ont été organisés autour des thèmes suivants : élaboration d’un plan marketing d’une société de loterie, celle d’un plan de communication d’une société de loterie et le marketing social dans les sociétés de loteries. Au cours des travaux, il a été question d’améliorer les cadres juridiques en envisageant des alliances stratégiques avec les Etats dans l’espace communautaire, explique le directeur général de la Lonase. Par ailleurs, les cadres africains des loteries ont examiné les règlements généraux de l’Aale et pris la décision de changer sa dénomination. D’après Nestor Tchissambot Makosso, le président de l’Association africaine des loteries d’Etat (Aale), par ailleurs directeur général de la Congolaise de gestion de loterie, l’union se dénomme désormais Association des loteries d’Afrique (Ala), parce qu’il est question, pour eux, d’ouvrir cette association aux privés et pays anglophones voire arabophones du continent.