Cameroun; Paul Biya sous les menaces d’un groupe organisé de sa diaspora belge

« Après l’avoir chassé de Genève, le CODE et le CCD préviennent : Paul Biya vient à Paris à ses risques et périls »

Au terme de l’ultimatum qui avait été adressé le 10 janvier au dictateur Paul Barthélemy Biya en villégiature à l’hôtel Intercontinental de Genève, l’enjoignant de retourner au Cameroun dans les 10 jours, le CODE et le CCD ont pris acte du retour de ce dernier au Cameroun. Ce retour en catastrophe s’est fait après une Action Citoyenne opérée dans l’enceinte de cet hôtel par un commando conjoint CODE-CCD le 19 janvier en guise de mise en garde au vieux despote.

LE CODE et le CCD notent cependant qu’après ce retour du dictateur au Cameroun, au lieu de s’occuper de la misère qui minent la vie des Camerounais au quotidien à cause de ses 30 ans de gabegie et de jouissance, en particulier les problèmes d’eau potable qui sévissent jusque dans son propre palais, l’absence de soins élémentaires, les conditions des étudiants, l’insécurité à Yaoundé avec de jeunes filles qui sont violées et tuées tous les jours sous son nez, la libération des prisonniers politiques, etc., M. Biya va se rendre à Paris pour une soit disant « visite de travail » qu’il a arrachée à coup de centaines de millions, voire de milliards de CFA versés aux lobbies de communication qui écument quotidiennement le Palais d’Etoudi.

Le CODE et le CCD estiment que cette « visite de travail » à Paris qui ne va rien changer à la vie des Camerounais, comme toutes les autres « visites de travail » avant celle-ci, est un prétexte fallacieux pour poursuivre sa villégiature écourtée à Genève le 21 janvier, et décident par conséquent
de déclencher l’Alerte Rouge. Le CODE et le CCD appellent donc tous les patriotes camerounais à converger vers Paris pour accueillir le dictateur Paul Biya comme il le mérite.

Le CODE et le CCD dénoncent l’instrumentalisation de la misère dans laquelle le régime RDPC a plongé les familles au Cameroun. Une  nstrumentalisation qu’il essaye tant bien que mal d’exporter au sein de la diaspora camerounaise en transformant certains de ses membres en « supporters »
alimentaires. Ces « supporters » que le RDPC s’apprête à acheminer par charters pour aller danser devant le dictateur avant de se bagarrer entre eux pour le partage des miettes «qu’on a donné » et qui ne représentent qu’une infime partie des fonds pillés dans les caisses publiques.

Le CODE et le CCD préviennent Mr Paul Biya et ses courtisans du RDPC qui s’agitent dans l’ombre, qu’ils trouveront face à eux, à Paris, des Patriotes déterminés qui se réservent le droit d’user de tous les moyens légitimes pour leur faire comprendre une fois pour toute que 30 ans de gabegie,
de corruption, de détournements de fonds, de mascarades électorales, de crimes et de massacres, comme ceux de février 2008, et de souffrances de toute sorte, CA SUFFIT !

Nous prévenons tous ces griots de service que les membres du CODE et du CCD ne se laisseront intimider par personne, y compris par les policiers en poste à l’ambassade du Cameroun à Paris, qui ont lancé des menaces à peine voilées au cours des réunions récentes du RDPC, nous traitant
de « terroristes » et nous promettant une « réponse appropriée ». Dans cette optique, nous neutraliserons immédiatement toutes les taupes qui s’infiltreront dans nos rangs pour commettre des forfaits pendant ce coûteux séjour parisien du despote Paul Biya.

Le CODE et le CCD attirent l’attention de François Hollande sur l’instrumentalisation que le dictateur Paul Biya et ses communicants feront de sa rencontre avec lui, pour tenter de prolonger son règne calamiteux, et par conséquent, le martyr du peuple camerounais.

Enfin, Le CODE et le CCD réaffirment leur détermination à mettre fin à la confiscation du pouvoir par le dictateur d’Etoudi et son régime, pour tous les moyens légitimes.

Par Brice NITCHEU; Pour le CODE & le CCDMoïse ESSOH et Robert WAFFO WANTO

 

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