Grande rencontre des artistes peintres africains en Belgique les 12, 13 et 14 mai

Non il ne s’agit pas d’un alcool spiritueux, la Grapa est sans doute l’évenement afroculturel le plus innovant de cette année 2017.

La GRAPA réunit des artistes peintres s’inspirant de l’Afrique, venant du monde entier dans le but de mettre en valeur leurs profils ainsi que leurs œuvres dans le cadre d’une grande exposition.
Son initiateur, Kevin Michel, s’est inspiré de son jeune parcours artistique personnel. Voyant des artistes talentueux sombrer dans l’anonymat, inaudibles et invisibles du grand public, il s’est mis à élaborer un plan, un projet d’envergure permettant de mettre en lumière tous ces talents cachés, avec la motivation supplémentaire d’opérer un choc, une évolution significative du marché de l’art. Un processus qui dit-il lui a pris quelques années de réflexion et de maturation.
La première édition se tiendra les 12, 13 et 14 mai 2017 de 12h à 22h dans l’immense galerie Ravenstein à Bruxelles. Plusieurs profils de participants connus et moins connus viendront d’Europe et d’Afrique principalement pour se vendre, promouvoir leurs œuvres auprès du grand public, mais aussi des collectionneurs, des galeristes et des mécènes. Ce sont peintres, dessinateurs, sculpteurs, écrivains, comédiens, poètes…

Artiste, entrepreneur et visionnaire

« Mon objectif principal est de faire de cet événement le plus grand événement afro des arts plastiques en Europe, afin que chaque profil artistique soit mis en valeur, ainsi que leurs œuvres. »

S’est exprimé Kevin Michel, un jeune pas comme les autres. Travailleur, casanier et silencieux, il a la patte fine et l’esprit grand. Depuis sa tendre enfance, kevin est tombé en amour pour l’art, pour la peinture. Né au Congo, ce passionné de lecture et de littérature, décide de faire des études d’art à Kinshasa, tout en travaillant dans des ateliers avant de rejoindre la Belgique pour embrasser le métier d’informaticien. Acharné de travail, Kévin n’a jamais cessé de peindre.

« Vivre de son art est un défi pour tout artiste, quel que soit son style. L’avenir de la peinture africaine est certain, tant qu’elle se pratiquera. Vivre de son art est un objectif ultime que je veux partager avec d’autres artistes afro, même si je sais que la route est encore longue et que de dures épreuves sont à venir. On ne peut proclamer victoire sans bataille remportée. »

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