Bruxelles: Festival Regards partagés; Focus Burkina Faso

Fidèle à sa tradition d’ouverture à l’Afrique, La Vénerie, ouvre ses portes au Burkina Faso. Danse, musique, théâtre, cinéma, photographie : (re)découvrez les multiples facettes de la créativité contemporaine au pays des Hommes intègres, avec un accent sur les collaborations entre artistes belges et Burkinabé. Du 24 au 28 décembre.

Le 24 septembre à 15h: Rencontre professionnelle : Innovation et enjeux dans les relations culturelles entre le Burkina Faso et la Fédération Wallonie Bruxelles à l’Espace Delvaux sur invitation.

18h30: Exposition, Warren Sare – Vernissage et inauguration du festival / Ecuries 

Warren Sare est l’une des figures émergentes de la photographie en Afrique de l’Ouest. « Pour moi, dit-il, tout être humain vient au monde pour être utile à lui-même et à l’humanité« . Dans ce projet, il sauvegarde des témoignages chargés de drames et d’histoires, en captant la mémoire visuelle et sonore d’anciens combattants ayant servi pour l’armée française (en Algérie ou encore en Indochine).

Du 24 septembre au 4 octobre – Bar de l’Espace Delvaux
Visible lors des spectacles
Ecuries
Tous les jours de 15h à 18h, excepté le dimanche de 10h à 13h.

 20h30

Théâtre – M’appelle Mohamed Ali

Kinshasa, 1974, le combat du siècle : Mohammed Ali affronte George Foreman pour le titre de Champion du monde. Sur le papier, il est donné perdant. Et pourtant… S’il y a une ressemblance physique entre Etienne Minoungou et Mohammed Ali, c’est surtout au niveau de la psyché que la connexion nous intéresse. En effet, « à mi-vie », l’artiste a souhaité s’interroger sur ce qui faisait qu’une existence était réussie. L’Afrique confronte ses habitants à de telles questions : relever des défis est activité quotidienne. Dès lors, qu’est-ce que : résister ? Trouver son chemin ? Gagner ? Vaincre ? Surmonter les épreuves et les coups du sort ? Croire en soi ?

 Un texte de Dieudonné Niangou, artiste associé au Festival d’Avignon 2013. Une production de la Cie Falinga. Ecuries

Le 25 septembre 18h et 20h30 Anima

Court métrage de Simon Gillard (18’)

Avant le ciné-apéro, film de fin d’étude de l’INSAS, réalisé à Ouagadougou.

Espace Delvaux

 20h30

M’appelle Mohamed Ali

Voir ci-dessus – Ecuries

Le 26 septembre à 20h – Sur les traces du Bembeya Jazz

Film documentaire d’Abdoulaye Diallo (Burkina Faso – 52’ – Africalia Productions)

 Le Bembeya Jazz, créé en 1951 et toujours actif, est considéré comme le plus grand orchestre de l’Afrique moderne. Ce film remonte l’histoire du groupe, devenu le porte-drapeau de la révolution guinéenne de Sékou Touré, et suit les différents membres à Conakry et à Beyla, la ville où tout a commencé…

 21h30

Afrikan Protoköl

Concert

 Le projet Afrikän Protoköl est une création du saxophoniste belge Guillaume Van Parys qui s’est basé sur des rythmes traditionnels burkinabés pour composer les pièces de cet ensemble énergique aux sonorités et couleurs tradi-modernes et afro jazz. Né de sa passion pour les métissages culturels et pour les enjeux politiques et culturels contemporains du continent africain, ce projet a la volonté de confronter et de questionner les règles de vie en société en Belgique et au Faso. Afrikän Protoköl évoque le changement, les traditions et la continuité, les conditionnements et les valeurs, les voyages et les métissages des hommes et des femmes de ces deux réalités différentes que sont la Belgique et le Burkina Faso. Trois saxophonistes, un trompettiste, un bassiste, un batteur et un percussionniste vous présentent en concert le résultat de cette création explosive burkinabo-belge !

 Toine Thys (Saxophone ténor et soprano)

Guillaume Van Parys (Saxophone alto et compositions)

Laurent Blondiau (Trompette Guest)

Yizih (Saxophone ténor)

Moïse Ouattara (Batterie)

Achille Ouattara (Basse)

Zouratie Kone (Percussions)

Le 27 septembre à 18h

Rencontre

“Je danse donc je suis”, programme d’insertion par la danse pour des jeunes de Ouagadougou et de Bamako, a été initié par Africalia et financé par l’Union Européenne. Nous proposons une rencontre avec Salia Sanou, et des danseurs de Constellation qui y ont participé.

 20h30 ; spectacle danse « Constellation »

Danse

En Occident, certains s’adonnent à des pratiques dites paranormales comme les rituels chamaniques. En Afrique, le paranormal occupe également une grande place, le marabout se substituant au psychologue. Tout se passe comme si l’humanité se trouvait à un croisement où elle devrait, soit s’exorciser d’un mal mystérieux, soit se remettre en question en éclaircissant ses croyances via la pratique d’une constellation culturelle. Ce spectacle est le fruit de la collaboration entre les chorégraphes Salia Sanou (CDC La Termitière – Ouagadougou) et Zam (Nyanga Zam – Belgique).

Première partie : les ateliers de création de danse africaine de l’Académie Yantra, chorégraphiés par Ebale Zam, accompagnés par le djembé fola burkinabé Dankambary Souley et son groupe Faso Kymou. 

Le 28 septembre à 11h

Rencontre avec le photographe Warren Sare et le comédien Sam Touzani de 11h à 13h au Bar de l’Espace Delvaux.

 20h30

DOUBALEY
Danse
En tant qu’objet regardé, l’interprétation peut être comparée au reflet du miroir. Elle est l’image véhiculée de l’artiste. Pour le danseur et le chorégraphe, le miroir – doubaley – est l’outil central de ce travail sur l’image. A travers son prisme, on franchit une frontière entre visible et invisible : créer, c’est passer de l’autre côté ; une fois franchi le pas, plus aucun geste, ni aucun son n’aura le même éclat. Après une longue coopération avec Seydou Boro, Salia Sanou se met en scène avec la violoniste Takumi Fukushima, pour associer l’intangible et le concret et offrir au spectateur une pléiade de jeux d’images. Ce duo est présenté en avant-première avant sa création finale au Théâtre de Narbonne.

 21h30

ZAM –Concert

Zam fusionne non seulement toutes ses influences musicales (chant classique et chant traditionnel camerounais) mais aussi la danse dans des spectacles où il chante des mélodies s’inspirant des contes, des épopées, de l’ethnie Bulu-Fang du Sud Cameroun. Il est accompagné d’un guitariste, d’un pianiste, d’un bassiste percussion, d’un batteur et de deux danseuses.

Prix d’entrée :

Pour une soirée : 14 € / 12 € / 10 €

Pour les quatre soirées : 28 € / 24 € / 20 €

Un buffet africain est proposé chaque soir.

 Infos et réservations :

02/672.14.39 – www.lavenerie.be

La Vénerie / Espace Delvaux

Rue Gratès, 3

1170 Bruxelles

La Vénerie / Ecuries

Place Gilson, 3

1170 Bruxelles

Personnes de contact :

Federico Ariu – 0485 / 34.02.24 – federicoariu@yahoo.fr

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