De nouveaux accords cinématographiques entre la Belgique et le Burkina sont d’application

C’est à l’issue des « Rencontres de Coproduction Francophone » que la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et le Burkina Faso ont signé un accord de coproduction cinématographique il y a 3 mois.

Foniyama Elise Ilboudo Thiombiano, ancienne ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina Faso, et Bénédicte Linard, ministre de la Culture et des Médias de la FWB, ont finalisé un accord de coproduction cinématographique entre les deux pays, avant le coup d’Etat militaire. Cet accord prévoyait une certaine souplesse d’intégration des projets, des apports financiers de chaque pays qui pourront atteindre jusqu’à 90% du budget des œuvres et une clause d’encouragement à la promotion des œuvres audiovisuelles de chaque partie. L’accord est ouvert aux coproductions artistiques et techniques, la coproduction uniquement financière n’étant pas admise. Les projets peuvent être cinématographiques et audiovisuels (cinéma, TV, web) de toute durée et de tout support.

« Les accords de coproductions sont une opportunité extraordinaire en termes de diversité culturelle. C’est de cette diversité et de cette coopération étroite que sont nés et que continueront à émerger des projets cinématographiques ambitieux et résolument tournés vers l’avenir. Je me réjouis de la signature de cet accord avec le Burkina Faso, qui permettra d’encourager la coopération professionnelle et de favoriser la circulation des productions audiovisuelles ainsi coproduites, que ce soit pour le cinéma, le web ou la télévision. Plus qu’une opportunité économique, cet accord est aussi un enrichissement culturel et artistique considérable »,

a indiqué la Ministre de la Culture et des Médias Bénédicte Linard.

Le Burkina Faso occupe une position respectable en matière de cinéma à l’échelle internationale. Il dispose d’un grand nombre de talents, à l’image de Gaston Kaboré, Apolline Traoré ou Abdoulaye Dao… Les deux principales écoles de cinéma du Burkina Faso, sont très actives et reconnues à l’international. Le pays organise aussi le plus gros évènement africain dédié à son cinéma: Le Fespaco (Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou). Ce partenariat est une option supplémentaire d’opportunités cinématographiques et audiovisuelles entre les deux pays.      

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